FATIGUE SUITE 3
Les déficits en vitamines et minéraux en particulier en vitamine B1 et C
En dehors du déficit en magnésium qui touche pratiquement tout le monde, les déficits les plus fréquents qui sont cause de fatigue sont les déficits en vitamines B1 et C.
La vitamine B
Elle est nécessaire pour que les sucres se transforment en énergie, comme le magnésium, pour aboutir aux piles moléculaires qui vont nous permettre de fonctionner .
Elle manque souvent chez les personnes qui présentent un métabolisme augmenté (stress , sport , hyperthyroïdie …) , chez les femmes enceintes , chez les enfants en phase de croissance accélérée , chez les personnes dénutries , les diabétiques , les grands buveurs de café ou d’alcool .
On la trouve dans les céréales semi complètes ou complètes, les légumes secs , les oléagineux, les viandes .
Elle a besoin de magnésium, comme toutes les vitamines B , pour être active .
On la trouve en complément associée à du magnésium et de la vitamine C, ou associée aux autres vitamines B.
La vitamine C
La vitamine C
Elle joue ce même rôle dans le cerveau.
Ensuite, au niveau des muscles et autres tissus mobilisés , elle contribue à prolonger le signal de mobilisation qui relaie la noradrénaline dans les cellules ( un second messager sur lequel agissent aussi le café , le thé , le chocolat , et les flavonoïdes ) .
On la trouve surtout dans les fruits et légumes frais, en particulier les fruits exotiques ( kiwi , papaye…) , les baies , les agrumes .
Fatigue liée au déficit en fer
Le déficit en fer est plus rare qu’on ne le pensait dans la population ; mais le risque de ce déficit est plus élevé chez les petits enfants en forte poussée de croissance, chez les femmes enceintes , chez les femmes qui ont des règles abondantes , chez les végétariens .
Il entraîne une fatigue physique, mais aussi psychologique , avec baisse des capacités de concentration et de décision , une vulnérabilité aux infections… à l’extrême une pâleur et un essoufflement liés à l’anémie .
Le diagnostic doit obligatoirement reposer sur des analyses biologiques (en particulier la ferritine qui indique le niveau des réserves de fer dans le foie ) .
Il est dangereux de prescrire du fer " à l'aveugle ", et il ne doit jamais être prescrit de manière préventive ou curative sans un réel manque mesuré par la prise de sang .
Dans la plupart des cas, le conseil alimentaire suffit :
A- consommer chaque jour , à un repas un aliment très riche en fer , boudin noir , foie (y compris pâté de foie de volaille , mousse de foie de canard , foie gras ..) , viande rouge ou pigeon ,un aliment moyennement riche en fer : viande blanche , poissons , œufs . Le fer d’origine végétale est très mal absorbé.
B- Ne pas boire de thé à la fin de ces repas (qui inhibe l’absorption du fer ) .
C – Prendre un aliment riche en vitamine C (kiwi, papaye , agrumes , fruits rouges …) , ou un complément en complément à la fin de ces repas ( elle augmente considérablement l’absorption du fer ) .Si la personne est végétarienne stricte , ou en début de grossesse , ou anémiée , ces conseils alimentaires doivent être complétés par du fer médicamenteux .
Attention le fer est mal absorbé, corrosif sur le tube digestif , souvent mal supporté , et il favorise l’oxydation de tout ce qu’il rencontre .Ne le prendre que si indispensable . Ne le prendre qu’en fin de repas (jamais sur l’estomac vide ). Ne pas le prendre associé à la vitamine C
Ne le prendre que seul , à la fin d ‘un repas , sans autre complément .
Eviter la forme sulfate, la plus mal absorbée et la plus mal tolérée .