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Cuisine Santé Rose
11 février 2009

appareil LOCOMOTEUR 2

Si dessous quelques explications concernant la physiologie de l'os, et lors d'une prochaine note, ce sera la "mise en pratique"

ALIMENTS ET NUTRIMENTS POUR L’OS

     Il est bien sûr important d’assurer des apports suffisants en calcium. Étant donné que l’on fixe trois fois plus de calcium sur l’os pendant les périodes de croissance, cela est d’autant plus important pendant la petite enfance et pendant l’adolescence. Or les enquêtes alimentaires montrent que les apports sont insuffisants. Cette insuffisance est la plus marquée chez les adolescentes. En France, plus de 90% d’entre elles ne trouvent pas dans leur

alimentation les quantités de calcium nécessaires pour aboutir à la fin de leur croissance à un « capital osseux » optimal. A la fin de la croissance le squelette doit contenir autour d’un kilo de calcium.

Après la croissance la tendance est à une très lente perte, qui va s’accélérer en ce qui concerne les vertèbres des femmes après la ménopause. Il est évident que si elles perdent à partir d’une quantité plus faible au départ, elles seront d’autant plus à risque d’ostéoporose.

     Il est donc essentiel  de veiller à ce que les enfants et les adolescents trouvent suffisamment de calcium dans leur alimentation et leurs boissons quotidiennes et qu’ils prennent, au moins l’hiver, mais jusqu’à la fin de la croissance, de la vitamine D pour bien l’absorber.

Par ailleurs il est important de prendre de la distance par rapport au  dogme : seuls les produits laitiers sont aptes à apporter du calcium. De nombreux autres aliments contiennent aussi du calcium, à commencer par les eaux minérales qui peuvent en contenir jusqu’à 500mg.

La rumeur que ce calcium serait mal absorbé est fausse. L’élément déterminant de l’absorption reste la vitamine D. On trouve aussi du calcium dans les « laits » de soja à condition qu’ils soient enrichis à la même hauteur que le lait de vache (1200mg/l), dans les « laits » d’amandes et tous les produits à base d’amandes, dans les sardines entières, dans les crucifères et les agrumes.

     Pourquoi ne pas se fier uniquement aux produits laitiers pour les apports calciques ? D’abord parce que les protéines du lait de vache sont les plus fréquemment incriminées dans les intolérances alimentaires de la petite enfance et qu’elles restent assez fréquentes par la suite. Parce que ces protéines sont conçues pour favoriser une absorption rapide des graisses afin de permettre une prise de poids accélérée chez le nourrisson (facteur qui augmente à cet âge les chances de survie, mais qui a l’effet inverse ensuite, en augmentant les risques

de sur-poids et de pathologies cardio-vasculaires). D’autant plus que les graisses des produits laitiers sont des « mauvaises graisses », surtout saturées. Le fait de réduire la teneur en graisses des laits perd une partie de son avantage lorsque l’on sait que les protéines du lait augmentent l’absorption des graisses des autres aliments du repas. Par ailleurs les graisses du lait sont hyperconcentréeshyperconcentrées dans les fromages, ce qui en plus d’un apport calorique peu désirable, d’un effet négatif sur le système cardio-vasculaire et sur les médiateurs de l’allergie et de l’inflammation (les prostaglandines).

. Malheureusement on peut encore reprocher à la forme des glucides du lait, le lactose, d’être mal digéré chez  un grand nombre de personnes (cela donne à l’extrême « l’intolérance au lactose »), et, pire, à long terme de s’accumuler après transformation en lactitol dans le cristallin où il accélère l’apparition de la cataracte. Un des avantages des

yaourts est alors, qu’outre ils apportent des ferments utiles pour la flore intestinale, la fermentation transforme le lactose en acide lactique qui n’a pas ses inconvénients. De ce point de vues les produits laitiers les plus recommandables sont les yaourts (préférablement faits avec du lait de vaches qui ont vu l’air et l’herbe et avec du bifidus et/ou du lactobacilluslactobacillus acidophilus). Tout ceci incite à diversifier les sources de calcium.

    

     Une autre idée fausse : on a cru à une certaine époque que dans le tube digestif calcium et magnésium se gênaient mutuellement au niveau de l’absorption. Les expériences montrent que ce n’est pas le cas. Par contre le magnésium joue dans les tissus non osseux un rôle de régulateur de l’entrée du calcium dans les cellules, ce qui est à la fois très important pour réduire les effets du stress (c’est le calcium qui entraîne les tensions des muscles et la constriction des vaisseaux) et pour éviter que le calcium, au lieu d’aller dans les os, n’aille ailleurs. Il s’avère donc qu’à l’intérieur de l’organisme, le magnésium épargne du calcium au profit des os. Il a été aussi montré capable d’empêcher le dépôt de cristaux de calcium en dehors des cellules, par exemple dans les reins ou il peut former des calculs ou dans les articulations où il peut entraîner des douleurs (par exemple dans la péri-arthrite scapulo-huméralescapulo-humérale). Des expériences montrent même que donner du magnésium sans calcium à des personnes qui font de l’ostéoporose remonte la densité osseuse et réduit le risque de fracture.

     Que faut-il pour faciliter une reconstruction de la trame osseuse ?

      Déjà que les cellules dont le rôle est de la construire soient en nombre suffisant. Pour que les cellules puissent se multiplier comme il le faut, la présence d’un autre minéral est indispensable. C’est l’une des fonctions du ZINC, de permettre aux ostéoblastes de se dupliquer, et aussi de fabriquer des protéines comme le collagène qui constitue les fibres de la trame. Dans les enquêtes alimentaires les apports en zinc sont insuffisants dans près de 80% de la population et chez la presque totalité des personnes âgées. Le zinc n’est bien

absorbé qu’à partir des aliments d’origine animale : coquillages, crustacés, poissons, œufs et viandes.  Or plus les personnes avancent en âge, plus elles sont attirées par les glucides et moins elles mangent de protéines, justement surtout d’origine animale. Par ailleurs, le collagène pour être fabriqué nécessite aussi de la VITAMINE C. Les groupes qui en manquent le plus sont les fumeurs et les personnes âgées.

. La  solidité de la trame conjonctive dépend de la richesse de l’alimentation en SILICIUM présent surtout dans les céréales complètes ou idéalement demi-complètes.  Et pour que le calcium puisse s’accrocher aux protéines de la trame doit aussi intervenir la VITAMINE K. 

     Le progrès technologique en amenant l’eau courante, le chauffage, les équipements ménagers, la voiture et la mécanisation de beaucoup de tâches a considérablement réduit notre besoin de mobilisation  physique. La télévision et maintenant l’ordinateur agrémenté d’internet  encouragent  encore plus notre sédentarité. Résultat : notre développement musculaire a tendance à être très faible. Avec l’âge cette petite masse musculaire continue à fondre, lentement mais sûrement. Si nous sommes alités à cause d’un accident ou

d’une maladie, la fonte musculaire est fortement accélérée.  Or, c’est la pression qu’exercent les muscles sur l’os qui, en stimulant la  circulation sanguine, est le principal régulateur de la nutrition du squelette. Pas de mouvement, pas d’approvisionnement. Que ce soit en prévention ou en traitement d’une ostéoporose, pour aider à la consolidation d’une fracture,  le premier mot d’ordre est : BOUGER Pour que le mouvement soit un médicament efficace

les contractions doivent être assez intenses pour entraîner un renforcement des muscles et les nutriments nécessaires à la construction de l’os (calcium, vitamine D, magnésium, zinc, silicium, vitamines C , B6 et K) être présents en quantités suffisantes.

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